Récolte des céréales Depuis 18 ans, il délègue ses 170 ha de moisson à l’ETA

Nicolas Chadeneau exploite 170 ha de SAU à Angles dans le sud de la Vendée. Son assolement comprend diverses cultures : blé dur, maïs grain, maïs semences, tournesol, luzerne semences, lentilles et pois chiche. « Je me suis installé en 2002 et je travaille seul sur mon exploitation, précise l’agriculteur. Sur ma ferme, j’effectue la plupart des travaux : préparation de sol, semis, fertilisation ou pulvérisation. Pour la récolte en revanche, je n’ai jamais eu de moissonneuse et j’ai choisi dès le départ de faire appel à l’ETA Bartheau située à quelques kilomètres de chez moi. D’un point de vue économique, j’estime qu’investir dans ma propre machine serait moins rentable que de payer un prestataire. En déléguant, je connais à l’avance le prix de l’intervention, sans avoir de mauvaises surprises à cause des pannes. De plus, je ne m’occupe ni de la conduite ni de l’entretien du matériel. Et si j’avais ma moissonneuse-batteuse, je devrais embaucher un chauffeur pour les chantier l’été. »

Intervention rapide et débit de chantier élevé

L’entreprise est équipée de trois moissonneuses New Holland : une CR 9.80 avec une coupe de 9,15 m et un cueilleur 10 rangs pour le maïs, une CR 90 80 avec une coupe de 7,60 m et un cueilleur 8 rangs, ainsi qu’une CX 90 80 avec une coupe de 7,60 m. L’ETA utilise une coupe flexible pour les lentilles et les pois chiches. Elle vient également d’investir dans une coupe à tapis Honeybee de 6,40 m en poste inversé pour faucher et andainer certaines cultures comme le colza, les lentilles ou les luzernes porte-graines. Les plantes sèchent ainsi quelques jours sur la parcelle avant d’être reprises avec une moissonneuse équipée d’un pick-up. Une technique qui se développe en alternative à l’utilisation du défoliant Réglone.

« Voici deux exemples d’équipements qu’un exploitant comme moi n’achètera pas tout seul mais qu’une ETA peut proposer puisque la prestation leur permet de les rentabiliser sur de plus grandes surfaces, ajoute Nicolas Chadeneau. Compte-tenu de la diversité de mes cultures, j’ai aussi besoin d’outils spécifiques. Leurs machines sont performantes et ils interviennent rapidement avec des débits de chantiers allant de 3 à 4,5 ha/h. Chaque année, c’est moi qui déclenche le début de la récolte quand le grain arrive à maturité.

Depuis que nous travaillons ensemble, je n’ai jamais eu à me plaindre de retard par faute de disponibilité. L’ETA Bartheau connait bien mon parcellaire ainsi que mes attentes sur la qualité du nettoyage du grain. Je tiens aussi au respect de la paille car je pratique des échanges avec des éleveurs qui me donnent du fumier à la place. Je suis satisfait du travail du prestataire, je n’ai aucune raison de remettre en question ce choix de la délégation. »